Dans cette section, tu trouveras ce sur quoi je travaille en ce moment. Je posterai les choses et les gens qui m’inspirent. 

Pour le moment, je suis en train de travailler à un roman qui parlera de Réalité Virtuelle, d’Intelligence Artificielle Générale et de la mémoire.

Dr Ben Goertzel m’inspire beaucoup par son approche décentralisée de l’intelligence artificielle générale. L’idée serait de créer une multitude d’intelligences artificielles étroites et de les faire collaborer jusqu’à ce qu’il y ait émergence, plutôt que de tenter de créer une intelligence artificielle générale.

Une autre source d’inspiration est la Programmation Neuro-Linguistique. La programmation neurolinguistique part, grosso-modo du principe que la réalité est filtrée constamment et que chaque individu applique un filtre différent à la réalité. Selon cette théorie, il est possible de transformer complètement la relation que l’on a avec la réalité en reprogrammant ses filtres à l’aide du langage.

Les gens qui la pratiquent et organisent des séminaires ont tendance à être un peu tout le temps en train de vendre quelque chose comme dans une entreprise de marketing pyramidal, mais c’est malgré tout très intéressant. Un hypnotiseur médical disait de la PNL que c’était un peu manipulateur et sans cœur parce que justement, contrairement à l’hypnose ericksonienne à laquelle elle emprunte la plus grande partie de ses techniques, la PNL n’est pas bienveillante et thérapeutique, mais tente plutôt de modéliser les schémas de vainqueurs pour les reproduire chez soi.

Game B tente de trouver une solution au problème de notre temps – à savoir le fait que nos capacités technologiques exponentielles menacent notre vie sur Terre dans un environnement fini. Comment coordonner nos efforts pour que nous cessions la gabegie ? Comment ne pas succomber à l’influence néfaste des défecteurs dans nos systèmes. Défecteur dans ce sens est à comprendre comme ceci : une personne qui s’enrichi, lui-même ou son in-group, au dépend de la collectivité. Et plus largement, comment repenser l’organisation des systèmes humains pour échapper aux pièges multipolaires. Ici, piège multipolaire se comprend comme suit : un scénario dans lequel un acteur (personne, état, société) est en mesure de faire quelque chose de néfaste sur le long terme pour la collectivité, mais très bénéficiel pour lui à court terme, ce qui lui octroi un avantage compétitif trop important qui oblige les autres acteurs (personne, état, société) en compétition à adopter la même stratégie. Exemple : il nous faut l’Intelligence artificielle Générale sinon les chinois l’auront et nous serons foutus. Il nous faut l’arme nucléaire sinon, … Je n’ai pas besoin de couper ces arbres mais si je ne les coupe pas maintenant, mon compétiteur va les couper et engranger des bénéfices. Etc.

Ce mécanisme sous-jacent de compétition permanente et à tous les niveaux est au cœur de notre civilisation. Il s’agit d’une adaptation un temps utile mais qui est devenue une menace existentielle depuis que notre civilisation est devenue planétaire et occupe toutes les niches de l’écosystème.

Ces pièges multipolaires ont toujours été un problème et ont invariablement causé la chute des civilisations qui ont précédé la nôtre. Les capacités exponentielles de nos technologies nous ont fait dépasser les limites de l’écosystème global. Si notre civilisation s’écroule (et toutes les autres civilisations articulées autour des mêmes mécanismes compétitifs généralisés se sont écroulées) il n’y aura pas de nouvelle niche écologique dans laquelle recréer la civilisation.

La civilisation jusqu’à ce jour, Game A.

Si nous voulons survivre, nous aurons à inventer Game B.